jeudi 21 mars 2019
11 ans
Ça c'est, pour moi, le plus beau et le plus triste paysage du monde. C'est le même paysage que celui de la page précédente, mais je l'ai dessiné une fois encore pour bien vous le montrer. C'est ici que le petit prince a apparu sur terre, puis disparu.Regardez attentivement ce paysage afin d'être sûrs de le reconnaître, si vous voyagez un jour en Afrique, dans le désert. Et, s'il vous arrive de passer par là, je vous en supplie, ne vous pressez pas, attendez un peu juste sous l'étoile ! Si alors un enfant vient à vous, s'il rit, s'il a des cheveux d'or, s'il ne répond pas quand on l'interroge, vous devinerez bien qui il est. Alors soyez gentils ! Ne me laissez pas tellement triste : écrivez-moi vite qu'il est revenu…*
...Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j'habiterai dans l'une d'elles, puisque je rirai dans l'une d'elle, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire!
... Et quand tu seras consolé (on se console toujours) tu seras content de m'avoir connu. Tu seras toujours mon ami. Tu auras envie de rire avec moi. Et tu ouvriras parfois ta fenêtre, comme ça, pour le plaisir... Et tes amis seront bien étonnés de te voir rire en regardant le ciel. Alors tu leur diras : “ Oui, les étoiles, ça me fait toujours rire ! ” Et ils te croiront fou.
Je t'aurai joué un bien vilain tour...
le Petit Prince
1 an, 5 ans, 10 ans
mercredi 21 mars 2018
10 ans et toujours dans les étoiles
Ça c'est, pour moi, le plus beau et le plus triste paysage du monde. C'est le même paysage que celui de la page précédente, mais je l'ai dessiné une fois encore pour bien vous le montrer. C'est ici que le petit prince a apparu sur terre, puis disparu.Regardez attentivement ce paysage afin d'être sûrs de le reconnaître, si vous voyagez un jour en Afrique, dans le désert. Et, s'il vous arrive de passer par là, je vous en supplie, ne vous pressez pas, attendez un peu juste sous l'étoile ! Si alors un enfant vient à vous, s'il rit, s'il a des cheveux d'or, s'il ne répond pas quand on l'interroge, vous devinerez bien qui il est. Alors soyez gentils ! Ne me laissez pas tellement triste : écrivez-moi vite qu'il est revenu…*
...Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j'habiterai dans l'une d'elles, puisque je rirai dans l'une d'elle, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire!
... Et quand tu seras consolé (on se console toujours) tu seras content de m'avoir connu. Tu seras toujours mon ami. Tu auras envie de rire avec moi. Et tu ouvriras parfois ta fenêtre, comme ça, pour le plaisir... Et tes amis seront bien étonnés de te voir rire en regardant le ciel. Alors tu leur diras : “ Oui, les étoiles, ça me fait toujours rire ! ” Et ils te croiront fou.
Je t'aurai joué un bien vilain tour...
le Petit Prince
1 an, 5 ans
mardi 6 mars 2018
Call me by your name versus God's own country (seule la Terre)
Les films sur des histoires "Gay" se succèdent : Deux que j'ai vus depuis le début de l'année m'ont particulièrement émue.
Longtemps "Seule la Terre" (film irlandais) est restée dans ma tête tellement l'ambiance est lourde mais c'est une magnifique histoire (l'acteur polonais Alex Secareanu, mamamia!)
je viens de voir le cultissime " Call me ..."; le parallèle entre les deux films est assez intéressant.
Tout d'abord les jeunes héros
- le jeune anglais vit dans une ferme. Un milieu dur dont sa mère est d'ailleurs partie, il reste avec son père qui a eu une attaque et sa grand mère revêche. Il assume sans état d’âme son homosexualité les weekend dans des scènes assez glauques. Il n'a aucune relation affective et intellectuelle avec quiconque.
- le jeune (17ans) franco-amèricain-italien est en vacances dans une magnifique demeure en Lombardie, tout n'est que calme, richesse, culture, beauté. Ses parents sont de brillants intellectuels qui forment un couple amoureux, bien dans ses baskets. Leur fils est dans la phase découverte de la vie avec tous les atouts possibles que donne un milieu des plus aisé et cultivé.
- Dans les deux cas il vient de l'étranger, Pologne pour le premier, États unis pour l'autre. Dans les deux cas ce sont les pères qui ont initié la venue pour les aider ( pour l'agnelage, pour finaliser une thèse) et dans les deux cas les fils rechignent à accueillir cet étranger.
- Les deux héros sont tous les deux d'abord irrités puis intrigués puis attirés car il faut dire que les metteurs en scène n'y sont pas allés de main morte pour choisir les deux amants qui sont à tomber, l'un brun et l'autre blond.
- Dans les deux cas la nature est magnifiée et sert de toile de fond au film, les paysages du Yorkshire, les petits villages italiens
- La fin est très positive pour le premier, beaucoup plus ouverte pour le second, il parait qu'il va y avoir une suite à la Julie Delpy ...
- Là ou j'ai trouvé "Seule la terre" plus profond c'est que c'est surtout une initiation à une vraie relation entre deux êtres, une relation qui se construit peu à peu et qui permet au jeune agriculteur enfin de "vivre".
- Bref je vous les recommande vivement tous les deux...
mardi 28 mars 2017
Picasso Primitif au Musée du Quai Branly-Jacques Chirac
L'expo est tellement prenante que je n'ai fait qu'une photo
Voilà celle de l'expo qui commence ce jour au Quai Branly
Première partie chronologique ce que l'on sait année par année à partir de 1900 des acquisitions de Picasso avec les oeuvres retrouvées, on croise Derain, Paul Guillaume, Matisse, Gertrude Stein, Michel Leiris, Marcel Griaule et tout ceux qui gravitaient autour de Picasso et des arts primitifs en ce début de première partie du 20 ème siècle.
Puis la deuxième partie plus conceptuelle met en parrallèle des oeuvres.
C'est une longue exposition, il y a beaucoup à lire dans la première partie et comme je ne doute pas qu'il va y avoir beaucoup de monde ...
mercredi 26 octobre 2016
dimanche 23 octobre 2016
Magritte à Beaubourg
"la trahison des images"
J'avais souvenir d'une exposition où j'avais découvert Magritte au point d'acheter le livre de l'expo tellement j'avais été enthousiasmée par son univers et sa créativité.
donc c'est le cœur léger que je suis allée à celle qui vient de démarrer à Beaubourg.
je vante souvent ici la qualité des expos du centre Pompidou et surtout leur pédagogie. J'ai eu en plus la chance de voir l'expo dans le cadre d'une visite privée avec guide dans chaque salle.
Sans doute la thématique de "la trahison des images" est trop intello pour moi car là franchement j'avoue ne pas avoir eu d'émotion.
Mon lien avec la peinture est trés esthétique j'aime ou pas, la peinture de Magritte ne déclenche pas chez moi d'émotion sur un plan visuel. Par contre sur le plan intellectuel elle peut me fasciner ce qui avait été le cas en 2003 au Musée du Jeu de Paume.
C'est d'ailleurs pareil avec Dali je déteste mais j'admire la démarche.
samedi 22 octobre 2016
dimanche 16 octobre 2016
Oscar Wilde au Petit Palais
la foule pas du tout prévue (par moi!) a quelque peu gaché la visite car il y a beaucoup de documents à lire et c'est assez difficile de s'en approcher.
Mais on retrouve l'univers de l'époque, l'Angleterre Victorienne. Oscar (1854-1900) était une star, il voyageait beaucoup en particulier il est allé aux Etats Unis où il donnait des conférences trés courues.
Oscar philosophe |
je vous recommande avant la sortie, le film avec interview de son petit fils suisse qui éclaire douleureusement la séparation d'Oscar Wilde avec sa femme et ses fils.
le si beau jardin intérieur du Petit Palais |
mardi 4 octobre 2016
la color line au quai Branly
"Les artistes africains-américains et la ségrégation "
l'expo est trés dense et sans explication j'avoue avoir été submergée par toute cette documentation.
Jacob Lawrence (1917-2000) a réalisé the migration series et c'est d'une totale modernité |
magnifique "sculpture" de masques africains |
mon chouchou Basquiat quand même à la fin de l'expo transition avec une période plus récente |
mardi 19 juillet 2016
"Vacances à Venise", le film de 1955 de David Lean
So kitsch mais un petit voyage dans Venise il y a une soixantaine d'années avec les tenues de l'époque et surtout la taille des actrices on croit rêver ....
Pas étonnant qu'elles portent avec brio des jupes/robes parapluie tellement la sveltesse de leur taille le leur permet
lire sur Bulles de culturel l'analyse du film
Pas étonnant qu'elles portent avec brio des jupes/robes parapluie tellement la sveltesse de leur taille le leur permet
j'ai adoré les couleurs des rayures de la jupe so 2016 |
et là aussi entre la jupe et le haut on s'y croirait |
Katherine Hepburn l’héroïne |
cette robe rouge |
beige-blanc, so chic |
dimanche 17 juillet 2016
BAR, l'été de Saint Germain
Dans la discrète rue de l'abbaye, derrière l'église de Saint Germain des prés, l'archevêché a souhaité faire profiter d'un endroit incroyable les parisiens et autres touristes.
Ouvert
jusqu'au 21aout, c'est un vrai havre de paix avec ses chaises et tables
colorées où l'on peut déguster une citronnade accompagnée de
pâtisseries de celle des Rêves !!!
mercredi 6 juillet 2016
Casablancas et Mr Gaga : deux hommes, deux destins, deux documentaires
Casablancas, l'homme qui aimait les femmes et Mr Gaga, sur les pas d'Ohad Naharin, deux documentaires sur deux hommes, l'un qui a révolutionné l'univers des mannequins et l'autre qui a fait bougé l'univers de la danse.
Le premier sur John Casablancas est un documentaire factuel avec la voix du héros décédé en 2013.
Avec ce personnage de roman, je pense qu'il aurait été possible de faire un film plus "sexy" et plus flamboyant, ce récit est assez terne mais intéréssant.
Mr Gaga, sur les pas d'Ohad Naharin, film sur la vie du chorégraphe israélien, pour lequel les critiques sont à juste titre dithyrambiques, nous fait vivre une vie d'émotions du kibboutz au ballet d’Israël en passant par New York. Je vous le conseille vivement ...
Ohad Naharin est en plus un citoyen engagé ce qui donne beaucoup de profondeur au film par certaines séquences
" Et Ohad Naharin d’enfoncer le clou. « Je vis dans un pays qui est gagné par le racisme, la brutalité, l’ignorance, un mauvais usage de la force, le fanatisme. Cela s’exprime dans la façon dont nous avons choisi notre gouvernement (…) Un gouvernement qui ne met pas seulement en danger mon travail d’artiste, mais le fait même d’exister ici, dans ce pays que j’aime tant ».
(extrait de Télérama ici )
Le premier sur John Casablancas est un documentaire factuel avec la voix du héros décédé en 2013.
Avec ce personnage de roman, je pense qu'il aurait été possible de faire un film plus "sexy" et plus flamboyant, ce récit est assez terne mais intéréssant.
Mr Gaga, sur les pas d'Ohad Naharin, film sur la vie du chorégraphe israélien, pour lequel les critiques sont à juste titre dithyrambiques, nous fait vivre une vie d'émotions du kibboutz au ballet d’Israël en passant par New York. Je vous le conseille vivement ...
Ohad Naharin est en plus un citoyen engagé ce qui donne beaucoup de profondeur au film par certaines séquences
" Et Ohad Naharin d’enfoncer le clou. « Je vis dans un pays qui est gagné par le racisme, la brutalité, l’ignorance, un mauvais usage de la force, le fanatisme. Cela s’exprime dans la façon dont nous avons choisi notre gouvernement (…) Un gouvernement qui ne met pas seulement en danger mon travail d’artiste, mais le fait même d’exister ici, dans ce pays que j’aime tant ».
(extrait de Télérama ici )
mercredi 15 juin 2016
lundi 6 juin 2016
Paula MODERSOHN-BECKER au Musée d'art moderne
Partie pour visiter l'exposition consacrée à Albert Marquet au MAM il y a quelques semaines, j'ai bifurqué pour le Palais de Tokyo en raison de l'importante file d'attente.
J'avais eu le temps de voir les affiches d'une autre expo au même MAM qui m'avait accroché l’œil et vu les critiques dithyrambiques, j'avais planifié d'y aller entre midi et 15 h (horaires incontournables à Paris) et de commencer par l'expo donc de Paula Modersohn-Becker.
Quelle découverte ... je suis toujours étonnée d'être trés sensible à la peinture et à la littérature allemande.
Présentée comme une des précurseurs des plus importants du mouvement expressionniste allemand qui est mon plus grand coup de cœur d'une expo, le travail de Paula m'a passionnée.
Morte à 31 ans (1876-1907) elle a peint 700 toiles dans une recherche perpétuelle passionnante et que retrace formidablement l'expo.
Venant régulièrement à Paris, influencée par tout ce qu'on compte à Paris d'avant gardistes au début du 20eme siècle, elle connut Cézanne qui l'a fortement inspirée.
Son amitié avec Rainer Maria Rilke, mise en avant dans l'expo, m'a amusée ; appréciant ses poèmes je "le rencontre" épisodiquement dans des lieux différents à travers les fortes amitiés féminines qu'il a eues (le château de Duino).
Prendre des photos est interdit ; dommage car la dernière salle avec des natures mortes est somptueuse.
Le film juste avant la sortie fait vivre à travers les lettres de Paula à son mari et sa famille sa découverte de Paris et son amour pour la peinture, doublé d'un talent littéraire.
En sortant j'ai jeté un oeil à l'expo d'Alfred Marquet mais voir deux peintres l'un à la suite de l'autre n'est pas une bonne idée, je voulais rester dans l'ambiance des tableaux de Paulo Modersohn-becker.
Dommage pour Marquet dont j'ai rapidement admiré les ports.
MAM
11, avenue du Président Wilson 75116 Paris
Ouvert du mardi au dimanche de à
Nocturne le jeudi jusqu’à
Entrée gratuite pour les collections permanentes.
Ouvert du mardi au dimanche de à
Nocturne le jeudi jusqu’à
Entrée gratuite pour les collections permanentes.
samedi 14 mai 2016
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