mardi 26 juillet 2011

David Servan-Schreiber

Comme beaucoup je suis très triste de la disparition de celui qui a écrit un livre qui m'a beaucoup apporté " GUERIR".
Je l'avais acheté le jour de sa sortie et il était vite devenu ma bible.

En faisant des rangements, j'ai retrouvé les fiches que j'avais faites à l'époque afin de mieux assimiler sa démarche.
Aujourd'hui dans la Montage, il y a un édito de Florence Chédotal que je trouve remarquable.

Je vous en livre quelques extraits :
" ...Sa méthode ? Remettre au premier plan les mécanismes d'auto-guérison présents dans le cerveau humain, les défenses naturelles du corps, cette "capacité vitale de repende le pouvoir sur soi-même".
Manger sainement, bouger, pratiquer la méditation, évacuer le stress.
Ce qu'il n 'a pas su faire, reconnaissait-il au sujet de cette dernière recommandation " j'ai cru que manger comme il fallait (...) m'autorisait à être moins vigilant sur le stress de ma vie "...
Il n'avait pas franchement un profil de gourou new-age. Pas question pour ce neuropsychiatre de bannir les médicaments...
C'est le cancer, affirmait-il qui avait fait entrer l'émotionnel dans son rapport aux autres, le délestant de son carcan de scientifique pur...
Ici et là, on peut déjà entendre ses détracteurs ironiser sur sa méthode. Jusqu'à l'indécence, au pied d'un convoi mortuaire. Ah quoi bon ? David Servan-Schreiber a déjà répondu. Il ne jugeait pas la mort injuste. "Tout le monde y passe ". Une petite voix lui disait juste : " fais les choses importantes que tu as à faire ". Et il a fait ce qui lui semblait important : enseigner le courage . Mission accomplie . "

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