mercredi 31 juillet 2013

lundi 29 juillet 2013

vendredi 19 juillet 2013

mercredi 10 juillet 2013

LES MINORQUINES de MINORQUE

Au début de ce blog, je vous ai parlé des minorquines, et revoilà le texte que je trouve toujours d'actualité avec deux éléments nouveaux, les minorquines on les trouve dans beaucoup de lieux branchés cet année ( photo du haut, dans les rues anciennes de Pézenas chez "bleu méditerranée" 14 rue de la foire et en dessous à la boutique Nicole Durand, avenue des ternes in Paris)

 
 
et le deuxième élément c'est que je pars retrouver ces lieux magiques
 
¨
et les ensaimadas



bonnes vacances...

et voilà le texte de 2009
"Je suis une des îles d'une mer magnifiquement célébrée par Fernand Braudel. Mon pays, sous le joug de la dictature m'a tenue à l'écart du progrès sans doute parce que je n'avais pas fait allégeance.
Mes sœurs sont beaucoup plus connues que moi du fait de l'invasion des touristes plutôt vieux ou plutôt jeunes!!!"

JE SUIS
Minorque (Menorca) aux Baléares.
Cette île, je l'ai faite à pied, sac à dos, camping sauvage, puis en bateau, dans ses criques exceptionnelles. La plage ci-contre est l'un de mes lieux préférés in the world!
Si je vous parle aujourd'hui de Minorque, c'est pour les "minorquines" localement appelées avarca.
L'avarca était une chaussure portée par la population rurale de Menorca, composée essentiellement de pastors (bergers) et de missatgers (ouvriers agricoles). La semelle est en caoutchouc, l'empeigne de cuir, ouverte au bout, et une lanière maintient le talon.

Jadis, la semelle était faite avec de vieux pneus et le reste de la sandale avec du cuir de porc ou de vache avec les poils sur le dessus. Elles étaient bien entendu très rustiques et n'existaient que dans la couleur d'origine du cuir.

Aujourd'hui, elles sont fabriquées dans toutes les couleurs et dans différents modèles, et bien qu'en général, elles soient en cuir de vache, on en trouve en toile, en alfa ou en tresse de raphia. Elle suivent même une mode qui change à chaque saison; cette année ce sont les dessins qui comptent, l'année dernière, c'étaient les impressions.
On dit que seules celles qui viennent de Menorca tiennent le talon avec la précision absolue nécessaire.
Aux Baléares, tout le monde porte durant l'été ces chaussures. Impossible d'en trouver en France sinon des vagues copies qui n'ont rien à voir avec la version minorquine.
Pourquoi sommes-nous envahis de ces chaussures immondes appelées Crocs et comment se fait-il que personne n'ait eu l'idée d'importer les avarcas ?
c'est fait!!

samedi 6 juillet 2013

le bracelet de Claire



Trop top le bracelet que Claire a eu la gentillesse de confectionner pour certaines d'entre nous avec des matériaux venant de la Droguerie,
un grand merci

mardi 2 juillet 2013

Charles RATTON au musée du Quai Branly


Pour toute personne s’intéressant un tant soit peu à l’art africain, le nom de Charles RATTON est incontournable, sa collection étant souvent citée dans beaucoup d’expos.
Par contre sur le personnage, pas sûr qu’on en sache grand-chose, c’est cette lacune que veut  combler l’exposition qui vient de s’ouvrir au Quai Branly
Charles Ratton : l’invention des arts « primitifs »
Je pensais que comme beaucoup de collectionneurs il avait vécu en Afrique d’où il aurait rapporté pas mal de pièces. En fait pas du tout.
Charles Ratton (1895-1986), historien d’art, a commencé comme brocanteur.

 

puis par les hasards de la vie est devenu le grand défenseur et défricheur de ce que l’on appelait « l’art nègre ».

 
Ami des surréalistes, eux-mêmes très férus d’art africain dont Breton célèbre collectionneur, il sut appuyer là où cela faisait mal pour promouvoir les œuvres exceptionnelles qu’il avait collectées.

 

Quand on voit les polémiques qu’il y a eu il n’y a pas si longtemps, sur l’ouverture du pavillon des Sessions au Louvre et le déménagement de certaines collections du musée de l’homme au Quai Branly, on mesure l’audace de cet homme.

J’aime les connexions que Marc Lambron trouve (dans le fascicule réalisé par Le Point), avec le blues et le jazz, marie laure de Noailles et Eileen Gray, Héléna Rubenstein, man Ray et plus proche de nous,  Mickael Jackson, Basquiat, Haring je suis moins fan de Dubuffet dont il fut un grand ami.




Ils étaient peu nombreux ceux qui dénonçaient la colonisation, ce manifeste a été signé par de nombreux artistes dont Eluard, Breton, René Char



 quelques pièces de l'expo

 


SON BUREAUdu 25 juin au 22 septembre ici