dimanche 30 novembre 2014

GONE GIRL versus le destin de Monsieur CRUMP

Ghone girl, le film dont parlaient mes collègues plus ou moins enthousiastes, m'a remis en mémoire le livre incroyable de Lewisohn, le destin de Mr Crump.

On retrouve une femme diabolique,l'enfermement du mariage, la télévision a remplacé le poids des conventions sociales mais joue aussi un rôle diabolique, la liaison avec une autre femme qui déclenche la folie mais quelle finesse dans l'ouvrage là où le film est par moment totalement invraisemblable...

Le destin de Mr Crump de Ludwig Lewisohn, Préface de Thomas Mann, 

dimanche 23 novembre 2014

Sonia DELAUNAY : quel talent et quelle vie

Sonia DELAUNAY : 1885 en Ukraine- 1979 en France
 au musée d'art moderne de la ville de Paris

Dés le début de l'expo, on est prévenu ; Sonia Delaunay parce que femme, n'a pas eu droit à la reconnaissance et aux honneurs que méritait son talent.
Talent très éclectique puisqu'elle s'illustra en peinture, en mobilier et dans la mode : elle ouvrit un atelier de mode dans les années 20, boulevard Malesherbes où elle employait entre 15 et 30 couturières d'origine russe.
Un film issu des archives de l'Ina nous la montre des années plus tard interviewée par Jacques Dutronc, elle vient de créer une robe pour Françoise Hardy.

"Avant le règne inéluctable de la confection et du prêt-à-porter nous vivons les derniers jours du modèle" Sonia Delaunay

L'expo nous montre sur un parcours temporel les évolutions de cet artiste hors norme. Ayant fait ses études à Saint-Pétersbourg ses premiers tableaux ont un air commun avec l'expressionnisme allemand.
Influencée nous dit-on par Matisse et les fauves, elle s'installe à Paris où elle rencontre et épouse son mari Robert, dont Apollinaire disait "en se réveillant le matin, il pense déjà peinture".
Puis ce sera l’Espagne et des tableaux sur le flamenco et le Portugal pendant la première guerre. Puis retour à Paris, où elle participe à de nombreux projets ensuite pendant la seconde guerre la Cote d'azur où mourra Robert puis retour à Paris.

Son but dans la vie a été de faire rentrer l'art dans la vie; lorsque l'on voit le monde qu'il y a au Musée d'art Moderne ainsi que partout dans les nombreuses expositions à Paris, on peut être optimiste sur ce souhait....

Le musée interdisant les photos j'ai décidé de montrer Sonia à deux moments de sa vie, j'en profite pour souligner comme je l'avais fait sur l'expo des bijoux de Jean Deprés la longévité des artistes de cette période, Sonia est décédée à 94 ans.

mercredi 19 novembre 2014

la librairie Albertine à New york

Les services culturels de l'ambassade de France aux Etats Unis (Washington) sont sur la 5th avenue, le long de Central Park à New York.

 
Le conseiller culturel au demeurant auteur d'une BD à succès sur le Quai d'Orsay, a beaucoup œuvré pour qu'une librairie française s'ouvre dans l’hôtel particulier des services culturels.


 Décorée par Jacques Garcia, le décorateur français exubérant, la librairie a fière allure




 A  l'étage, un salon permet la lecture

 Plongée sur le rez de chaussée



 Le plafond



Souhaitons beaucoup de chance à ce nouveau lieu qui porte haut la culture et le livre, un petit bémol un accueil un peu plus souriant du vendeur ne gâterait rien mettons cela sur la fatigue d'un lancement et d'un aménagement.

samedi 1 novembre 2014

les années 50 au Palais Galliera, the end

L'exposition finit demain mais j'ai quand même réussi à y aller et surtout à y rentrer tellement il y a de monde, monde qui gâche un peu la visite.

Pas le droit de faire des photos donc pas de photo sur ce post.
Sinon c'est magnifique et je suis toujours ébahie devant la construction de nombres de ces toilettes,  on retrouve Dior, Madame Grés, Hubert de Givenchy,
On est à la transition de deux mondes, l'un se meurt et l'autre n'est pas encore né...mais la Mode elle est toujours là et perdure...
Essayez quand même d'y aller ...

Le site du Palais Galliera