Au début de ce blog, je vous ai parlé des minorquines, et revoilà le texte que je trouve toujours d'actualité avec deux éléments nouveaux,
les minorquines on les trouve dans beaucoup de lieux branchés cet année ( photo du haut, dans les rues anciennes de Pézenas chez "bleu méditerranée" 14 rue de la foire et en dessous à la boutique Nicole Durand, avenue des ternes in Paris)
et le deuxième élément c'est que je pars retrouver ces lieux magiques
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et les ensaimadas
bonnes vacances...
et voilà le texte de 2009
"Je suis une des îles d'une mer magnifiquement célébrée par Fernand Braudel. Mon pays, sous le joug de la dictature m'a tenue à l'écart du progrès sans doute parce que je n'avais pas fait allégeance.
Mes sœurs sont beaucoup plus connues que moi du fait de l'invasion des touristes plutôt vieux ou plutôt jeunes!!!"
JE SUIS
Minorque (Menorca) aux Baléares.
Cette île, je l'ai faite à pied, sac à dos, camping sauvage, puis en bateau, dans ses criques exceptionnelles. La plage ci-contre est l'un de mes lieux préférés in the world!
| Si je vous parle aujourd'hui de Minorque, c'est pour les "minorquines" localement appelées avarca. |
L' avarca était une chaussure portée par la population rurale de Menorca, composée essentiellement de pastors (bergers) et de missatgers (ouvriers agricoles). La semelle est en caoutchouc, l'empeigne de cuir, ouverte au bout, et une lanière maintient le talon.
Jadis, la semelle était faite avec de vieux pneus et le reste de la sandale avec du cuir de porc ou de vache avec les poils sur le dessus. Elles étaient bien entendu très rustiques et n'existaient que dans la couleur d'origine du cuir.
Aujourd'hui, elles sont fabriquées dans toutes les couleurs et dans différents modèles, et bien qu'en général, elles soient en cuir de vache, on en trouve en toile, en alfa ou en tresse de raphia. Elle suivent même une mode qui change à chaque saison; cette année ce sont les dessins qui comptent, l'année dernière, c'étaient les impressions.
On dit que seules celles qui viennent de Menorca tiennent le talon avec la précision absolue nécessaire.
Aux Baléares, tout le monde porte durant l'été ces chaussures. Impossible d'en trouver en France sinon des vagues copies qui n'ont rien à voir avec la version minorquine.
Pourquoi sommes-nous envahis de ces chaussures immondes appelées Crocs et comment se fait-il que personne n'ait eu l'idée d'importer les avarcas ?
c'est fait!!
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