Pour toute personne s’intéressant un tant soit peu à l’art africain, le nom de Charles RATTON est incontournable, sa collection étant souvent citée dans beaucoup d’expos.
Par contre sur le personnage, pas sûr qu’on en sache grand-chose,
c’est cette lacune que veut combler l’exposition
qui vient de s’ouvrir au Quai Branly
Charles Ratton : l’invention des arts « primitifs »
Je pensais que comme beaucoup de
collectionneurs il avait vécu en Afrique d’où il aurait rapporté pas mal de
pièces. En fait pas du tout.
Charles Ratton (1895-1986),
historien d’art, a commencé comme brocanteur.
puis par les hasards de la vie est devenu le grand défenseur et défricheur de ce que l’on appelait « l’art nègre ».
puis par les hasards de la vie est devenu le grand défenseur et défricheur de ce que l’on appelait « l’art nègre ».
Ami des surréalistes, eux-mêmes très
férus d’art africain dont Breton célèbre collectionneur, il sut appuyer là où
cela faisait mal pour promouvoir les œuvres exceptionnelles qu’il avait
collectées.
Quand on voit les polémiques qu’il y a eu il n’y a pas si longtemps, sur l’ouverture du pavillon des Sessions au Louvre et le déménagement de certaines collections du musée de l’homme au Quai Branly, on mesure l’audace de cet homme.
J’aime les connexions que Marc Lambron trouve (dans le fascicule réalisé par Le Point), avec le blues et le jazz, marie laure de Noailles et Eileen Gray, Héléna Rubenstein, man Ray et plus proche de nous, Mickael Jackson, Basquiat, Haring je suis moins fan de Dubuffet dont il fut un grand ami.
Ils étaient peu nombreux ceux qui dénonçaient la colonisation, ce manifeste a été signé par de nombreux artistes dont Eluard, Breton, René Char
quelques pièces de l'expo
SON BUREAU | du 25 juin au 22 septembre ici |
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