Cette remarquable revue qui se présente comme un livre, trimestriellement, est vendue dans le réseau des librairies.
Ce positionnement a fait sans doute son succès en plus de la qualité indéniable de ses reportages.
Entendu sur France Info que l'une des journalistes, Laurence Lacour, journaliste dans le dernier numéro y revisitait la rue de son enfance située à Fleury les aubrais à coté d'Orléans.
Sa description est un vrai bijou par le ton et le vocabulaire. Elle balaye la vie de cette rue qui a pris naissance en 1919, avec le travail de forçat des hommes des familles qui allaient s'installer là puis la guerre et l'horreur avec la plupart des maisons décimées et puis pour finir les nouveaux arrivants.
Son récit m'a remis en mémoire un épisode de ma vie qui m'avait beaucoup frappé. Il y a quelques années j'avais suivi un copain journaliste dans les quartiers Nord de Marseille . Il y faisait un reportage sur "les castors".
Je n'avais jamais entendu parlé de ce mouvement "d'auto-construction coopérative" qui a pris naissance après la seconde guerre mondiale.
Lors de ce reportage dans une salle commune, le mélange de ces dames qui avait vécu une vie associative très intense avec les nouveaux habitants des quartiers et la façon dont elles s'occupaient de toutes les gamines black blanc beur m'avait marquée.
Du coup mon imagination vagabondant, j'ai fait un rapprochement avec " LE CARE" que propose Martine Aubry et c'est sûrement à ces valeurs là que ceux (plutôt celles) qui l'ont brifée là-dessus font référence.
Valeurs féminines par excellence ou valeurs masculines d'une autre époque qui déclenchent d'ailleurs de la part de la gente masculine plus de mépris que d'enthousiasme.
Je trouve que cela "adoucit" le coté techno de M.A et me la rend plus sympathique en tous les cas courageuse d'avoir lancé un tel défi.
bien sur même à la campagne
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