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vendredi 24 septembre 2010

Extase de Victor Hugo

J'étais seul près des flots, par une nuit d'étoiles.

Pas un nuage aux cieux, sur les mers pas de voiles.

Mes yeux plongeaient plus loin que le monde réel.

Et les bois, et les monts, et toute la nature,

Semblaient interroger dans un confus murmure

Les flots des mers, les feux du ciel.

Et les étoiles d'or, légions infinies,

A voix haute, à voix basse, avec mille harmonies,

Disaient, en inclinant leurs couronnes de feu ;

Et les flots bleus, que rien ne gouverne et n'arrête,

Disaient, en recourbant l'écume de leur crête :-

C'est le Seigneur, le Seigneur Dieu !

Une petite pensée de Matin Magique

«Un bateau amarré dans un port est en sécurité, mais ce n’est pas à cette fin qu’il a été construit.»
– William Shedd

«On peut tout avoir si on le veut avec suffisamment de force. Il faut le vouloir avec une exubérance qui vous sort par tous les pores et rejoint l’énergie qui a créé le monde.»
– Sheila Graham

"Be yourself, everyone else is already taken.”
- Oscar Wilde

" N'essayez pas de prédire ou de manipuler l'avenue par laquelle les bonnes choses viendront à vous. Soyez fidèle à votre rêve et l'univers vous manifeste son support de façon incroyable"
- Alan Cohen

j'adore

«Quand j’entends quelqu’un soupirer et dire que la vie est difficile, je suis toujours tenté de lui demander "Comparé à quoi?"»
– Sydney J. Harris

«Il ne faut pas avoir peur du bonheur, c'est seulement un bon moment à passer.»
– Romain Gary

Petites maximes que je reçois tous les matins du site canadien "matin magique"

At That Hour de James JOYCE

At that hour when all things have repose,
O lonely watcher of the skies,
Do you hear the night wind and the sighs
Of harps playing unto Love to unclose
The pale gates of sunrise ?

When all things repose, do you alone
Awake to hear the sweet harps play
To love before him on his way,
And the night wind answering in antiphon
Till night is overgone ?

Play on, invisible harps, unto Love,
Whose way in heaven is aglow
All that hour when soft lights come and go,
Soft sweet music in the air above
And in the earth below.

quelques phrases extraites du livre de Paul Morand, VENISES

Les palais du Grand Canal, avec leurs ceintures d'algues noires et de coquillages.

lesVénitiens ont inventé l'impôt sur le revenu, la statistique, les rentes sur l'Etat, la censure des livres, la loterie, le ghetto, les miroirs de verre.

Les maisons de Venise sont des immeubles, avec des nostalgies de bateaux : d'où leur rez-de-chaussée souvent inondés. Elles satisfont le goût du domicile fixe et du nomadisme.

Ce canaletto noir; au bout tout en haut de la perspective, un maison d'un rouge amorti; le soleil, en déclinant, atteint soudain la façade, l'éclaire comme on allume un cierge.

Jadis, le Gazzettino de Venise publiait la liste des gens tombés à l'eau dans la journée; cette rubrique a été supprimée. Choit-on moins ?

A Venise, l'homme connait une joie nouvelle : ne pas avoir de voiture, comme à Zermatt, comme jadis aux Bermudes, heureux dans une cité sans trottoirs, sans feux, sans sifflets, où la promenade à pied coule, pareille à l'eau : me voilà parti, sans poids spécifique, un vrai ballon.

Comme une vieille sur ses béquilles, Venise s'appuie sur une forêt de pieux ; il en a fallu un million rien que pour soutenir la Salute; et c'est insuffisant.

Midi; personne ne parle plus; les Vénitiens ont des spaghetti plein la bouche; ils y ajoutent tant de fruits de mer que les nouilles deviennent algues.

Venise est venue s'échouer où on ne pouvait pas le faire : ce fut son génie.

et ma préférée!!
Ces Leica, ces Zeiss; les gens n'ont-ils plus d'yeux?

(Venises, Paul Morand, L'imaginaire Gallimard)

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vendredi 24 septembre 2010

gucci

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