samedi 17 juillet 2010

Bernard Giraudeau

Nous l'avons tellement aimé

Hier en visitant l'expo au Musée Branly dont je vous parlerai bientôt, j'évoquais un livre lu lorsque j'étais étudiante et qui m'avait enthousiasmée "la mémoire du fleuve".
La personne avec qui j'étais me dit "mais c'est un film de Giraudeau" je savais que non mais impossible de se souvenir du titre du magnifique film sur l'Afrique réalisé par B Giraudeau.
Ce matin j'ai malheureusement eu la réponse "les caprices du fleuve".
Il y a quelques années il avait donné une interview extrêmement profonde à Match.
Je vous livre l'un des passages :

" après mon opération du poumon, j'ai tout d'abord effectué un travail sur moi-même. J'ai décidé de ne plus vivre avec cette avidité de "tout bouffer", d'aller vite...mais de ralentir mon rythme de vie, de gouter chaque moment. J'ai exploré des voies, des thérapies qui me semblaient être le bon chemin pour une rémission. Mon regard sur les autres s'est aussi modifié, je suis devenu plus attentif plus réceptif : j'ai découvert de nouveaux amis, ils sont souvent là où on les attends pas ! j'ai de la chance".

Ce texte je l'avais laissé dans mon salon, les amis qui passaient le lisaient mais la personne pour qui je l'avais gardé je n'osais pas le lui envoyer pensant que ce texte était '"trop violent".
Elle n' a pas eu l'occasion de le lire dans mon salon, elle est morte entre temps.

3 commentaires:

  1. Je prends part.
    "Elle" a goûté chaque moment, et elle a aussi exploré des voies, à sa manière rapide - le temps ne passe pas de la même manière pour tous. Elle a toujours été attentive aux autres, et sa manière directe et concentrée de poser une question "Et toi...?", de s'intéresser, de prendre soin, était unique. Et reste comme une musique.

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  2. et comme une chance et un bonheur de l'avoir eu dans notre vie

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  3. Une bien triste nouvelle j'ai d'ailleurs évoqué sur mon site ce jour ce grand acteur.

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