Der Wanderer über dem Nebelmeer
Tableau de Caspar David Friedrich
(le voyageur au-dessus d'une mer de brume)EXTASE, poème de Victor Hugo
J'étais seul près des flots, par une nuit d'étoiles.
Pas un nuage aux cieux, sur les mers pas de voiles.
Mes yeux plongeaient plus loin que le monde réel.Et les bois, et les monts, et toute la nature,
Semblaient interroger dans un confus murmureLes flots des mers, les feux du ciel.
Et les étoiles d'or, légions infinies,A voix haute, à voix basse, avec mille harmonies,
Disaient, en inclinant leurs couronnes de feu ;Et les flots bleus, que rien ne gouverne et n'arrête,
Disaient, en recourbant l'écume de leur crête :- C'est le Seigneur, le Seigneur Dieu !
Ah... Victor Hugo! Merci pour le poème, et merci pour Hugo en bonne place dans ma bilbiothèque. Tu me donnes envie de replonger dans ces petits bijoux de mélancolie...ça ne soignera pas mon moral, mais lui donnera peut-être un air plus romantique! Bisous.
RépondreSupprimerMerci aussi pour l' ecclectisme de ton blog où je trouve tout ce que j' aime: l' art, la littérature, la mode, la politique...et mille autres choses bien sympas!